samedi 14 décembre 2013

divagation 2

Non vraiment, je me questionne, je m'interroge.
La réalité, la vérité, les petites choses qui façonnent notre vie.
Non vraiment, je me questionne, je m'interroge.

Nous étions dans cette boite. Ni trop grande, ni trop petite pour nous accueillir.
Plus longue que large. On aurait pu dire que nous étions autour d'un feu.Un feu de camp. Pratiquement serrés les uns contre les autres. On  se regardait par delà les flammes. Essayant de percevoir l'âme de notre voisin ou bien nous étions perdu dans nos pensées, le regard vide... Certains riaient ! Peut-être que d'autres pleuraient intérieurement... Ainsi commençait la danse... La lumière venait d'un peu partout. Elle était froide, blanche comme souillée. Elle s'invitait par le toit, filtrée par de la tôle transparente à moitié jaunie ou peut être pas. Oui nous étions sous les toits. Nous étions ces serviteurs, ces mal lotis qui habitaient sous les toits. Le temps en avait décidé ainsi. Nous avions le teint morne malgré notre humeur joviale ! Nous attendions un temps.

C'est un temps. Il est un temps. Il est arrivé. Il s'est assis. C'est un temps. D'un regard, comme un sonar, de gauche à droite il balaya l'assemblée. C'est un temps. Il a peut-être été dans une autre vie un métronome : Tac tac tac tac tac tac tac tac tac tac tac tac,  un andante entrecoupé d'allegro. D'un geste rapide et sûr il passe sa main dans ses cheveux comme pour marquer une note de passage. En deux trois mouvements il sort sa partition, il sort son stylo. Il ne fait pas de gestes brusques, il pointe de sa baguette pour rythmer son tracé. Note peut-être la date. C'est un temps. Le bruit environnant s'estompe. De simples résidus persistent. Il attend, il regarde. il dialogue. C'est un temps.


Non vraiment, je me questionne, A vrai dire je m'interroge.
La réalité, la vérité, les petites choses qui façonnent notre vie.
Non vraiment, je me questionne, je m'interroge.


-Pleine main j'ai reçu.
-Pleine main je donne.

-donner c'est donner.
-reprendre c'est volé !


Nous étions dans cette boite. Ni trop grande, ni trop petite pour nous contenir.
Nous attendions,  nous discutions,  nous rêvassions. On aurait pu dire que nous étions proches. Nous étions proche par le vide.
- Tu veux un verre de vide ?
-Volontiers ! On m'a dit que c’était délicieux le vide !
-ouai c'est vrai. Celui là n'est pas mauvais. J'en ai goutté des meilleurs !
- tu le trouves comment ?
- Ben il est fruité, ma foi ! Clair... et riche !
- Faudrait qu'on t’emmène goutter celui d'ailleurs !

Le vide serait meilleur ailleurs. peut être là où il y a du plein... allez savoir. En pensant,  j'observais. J'observais. ils parlaient, ils étaient sérieux. Du moins en façade. Au fond peut être, qu'ils étaient tristes ? Peut être qu'ils se détestaient ? Le vide les influençait-il peut être ?
Tout ces visages, des traits, des angles, des courbes,des couleurs et cette lumière. Elle nous rajeunissait, elle nous transportait. Le temps en avait décidé ainsi... Cela ne durerait pas. Juste le temps d'un instant.


Non vraiment, je me questionne, A Vrai dire je m'interroge.
La réalité, la vérité, les petites choses qui façonnent notre vie.
Non vraiment, je me questionne, je m'interroge.





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